Et si l'on se met à questionner les personnages, les hésitations ne dirninuent pas. Que fait au juste la Vénus, entre le petit chien qu'elle caresse et le musicien qui joue? D'ailleurs, est-il vraiment en train de jouer, cet élégant cavalier? Ne vient-il pas plutôt de s'arrêter, interrompu par le jappement de l'animal? Sa main droite est invisible, mais sa tête retournée indique la direction du regard; pourtant, on ne saurait assurer qu'il pose les yeux sur le chien, pas plus que sur la déesse; leur assigner une intention et une destination précises est impossible. Vénus et la Musique, le titre invite davantage à rêver qu'à chercher le sujet d'une action.